Tu ignores encore comment tu as fait pour te traîner jusqu’à chez toi. Tu soupçonnes Trick de t’avoir aider, même si cet esprit renard ne pouvait pas non plus transporter un certain poids. Pourtant, Ayumi et toi êtes de nouveau chez toi, pour vous reposer. Tu avais mal, tu n’en pouvais plus, tu avais limite cette envie qu’on t’achève… C’est tout ce que tu souhaitais tellement tu souffrais… Tu ne voulais même plus mettre le nez dehors parce qu’à chaque fois ça tournait mal. Là vous veniez de frôler la mort donc on va se calmer cinq minutes hein. Tu poussas un soupir en tournant la tête vers l’albinos. Son bras était posé par terre, un peu plus loin. Oui, son bras. La chose la plus normale du monde, car après tout tu n’avais pas oublié de le ramener ! Cela pouvait toujours être utile, même si honnêtement, c’est dégueulasse d’avoir ça dans un coin de chez soi. Enfin les trucs dégueulasses, tu t’en foutais un peu maintenant, comme de l’an 40. Dans tous les cas, tu n’étais pas assez réactif pour trouver quelque chose bizarre ou faire un commentaire désobligeant dessus. Tu avais juste cette envie de t’endormir, et de ne plus jamais te réveiller.
Tu reposas les yeux sur Ayumi que tu avais installée sur le lit en silence, en allant t’asseoir près d’elle. Pourquoi ? Qu’est-ce que vous aviez fait à Faronir, pour que celui-ci vous donne autant de malchance ? Car à ce stade, ce n’était plus de la malchance même, c’était de l’acharnement, et tu soupçonnais ce Dieu de s’amuser du malheur des autres. Enfoiré. Tss… Tu te passas une main sur le visage, puis finalement tu te levas pour aller te traîner jusqu’à la salle de bain. A force d’avoir mal partout, tu n’avais plus mal nulle part et justement, c’était plutôt inquiétant. Comme si tu ne sentais vraiment plus rien, comme si tout ton corps était ankylosé par cette douleur trop présente qu’elle en devenait absente… Mais tu ne savais pas comment expliquer ça, parce qu’au final c’était une sensation pas mal étrange. Tu jetas tes vêtements pleins de sang dans un coin, avant d’aller sous la douche, et profiter de l’eau chaude qui coule sur ta peau pour enlever les traces de sang qu’il y avait. Bon dieu que c’était bon. Tu fermas les yeux un instant en profitant simplement de ce moment, presque bénit, où tu ne faisais rien d’autre que de rester sous la douche, avec un air presque bienheureux. Ca n’allait ni effacer la douleur, ni ce qu’il s’était passé mais peu importait d’ailleurs, mais cela te permettait enfin de pouvoir enlever tout ce sang qui souillait ton corps, et essayer de penser à autre chose.
Pourtant, la même image te revenait en tête. Celle où Ayumi perdait son bras. Tu n’arrivais pas à te sortir ce moment de la tête, il te hantait, te harcelait même, et bien que tu sois sûr à presque 200 pour cent qu’elle allait te dire « Non mais ne t’inquiète pas, je vais bien », tu avais que ce serait faux. Avec un peu de chance elle ne dirait même pas ça, mais c’est Ayumi quoi, elle veut te protéger et ne pas t’inquiéter. Tu la connaissais par coeur, en plus tu étais comme elle, alors bon, tu savais à force comment elle fonctionnait. Tu poussas un soupir en souriant faiblement. Tu arrivais même à prévoir ce qu’elle allait dire… Si ce n’est pas un signe que tu la connaissais, tu n’y comprenais plus rien.
Tu ne sais pas du tout combien de temps cela fait depuis que tu es parti sous la douche, le sang avait finalement disparu dans le siphon de la douche, et l’eau était de nouveau clair, alors tu fermas enfin les robinets pour attraper une serviette et te sécher lentement en te regardant dans le miroir. Ouais, t’as une sale mine… Mais tu serais sans doute d’aplomb avec du repos. Ton ventre criait famine, encore plus que d’habitude, mais tu tiendrais bon ! Ayumi compte plus que toi pour se nourrir, et tu préfères que ce soit elle plutôt que toi. Après quoi tu allas attraper des vêtements propres pour te rhabiller, et te diriger vers la chambre où était encore ta sœur. Tu te rassis près d’elle en lui prenant sa main restante dans les tiennes pour tenter de la réchauffer entre les tiennes. Bien sûr, tu n’utilisas pas ton pouvoir. Le pire dans tout ça, c’est que tu te demandais si c’était le rêve ou la réalité. Si Ayumi était bien là, avec un bras en moins, laquelle tu lui tenais la main, ou si ce n’était qu’une illusion, et que tu étais tout seul, à croire que ta sœur était avec toi alors que pas du tout. Tu gardas le silence, cette idée s’imposait à toi de plus en plus, au point de te faire légèrement paniquer, accélérant ton rythme cardiaque, parce que tu avais peur de voir la vérité en face… Une vérité où tu es seul, et où Ayumi est morte sur le champ de bataille.
Quelle sensation horrible. Tu détestais ça, être dans le doute. Tu détestais le foutu contrecoups de ton pouvoir, préférant mille fois être brûlé vif que de vivre tous ces doutes. Tu devrais attendre qu’Ayumi se réveille et encore… Qui dit que c’est la réalité?
Blblblbl. ~
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Jeu 1 Juin - 9:45
「 Et si nous nous reposions enfin ... ? 」
Ayumi Crosszeria
Noir, noir… Tout était noir. Était-ce la fin ? La mort était-elle venue la chercher ? Le repos enfin mérité, pouvoir dormir sans avoir à se soucier du monde extérieur et se faire attaquer. Simplement se reposer pour l’éternité, guidée par cette petite lumière blanche qui semblait t’attirer. Son cœur commençait à la lâcher, il en avait marre de souffrir. Vraiment marre. Puis cette lumière semblait douce, tellement chaude… Ayumi tendit la main vers elle, oui, se reposer… Mais un bruit parvint à ses oreilles, une voix plutôt. Qui était-ce ? Elle aussi, elle semblait douce, très douce… Aimante. La petite vampire s’arrêta et laissa s’échapper cette lumière pour se concentrer sur… Son prénom ? Plus elle se concentrait, plus les paroles étaient claires. Neal… ? Oui, c’était la voix de son frère. Non, elle ne pouvait pas le laisser seule. Se tenant la tête, elle s’assit dans le noir, attendit et finalement, se réveilla.
Sa main était chaude, bien plus chaude que d’habitude. Ses doigts se fermèrent sur cette sensation revenant doucement à elle. Doucement, elle ouvrit les yeux. Le… Noir ? Oui, il faisait noir, complètement noir. Les souvenirs de la bataille revinrent gentiment dans sa tête et son cœur rata un battement en ne sachant comment il avait fini. C’était la main de son frère qu’elle tenait… ? Se redressant rapidement, trop rapidement : elle se fit mal et toussa un coup. Ne voyant rien, elle voulut poser sa main gauche sur son frère… elle ne sentait rien ? Même rien du tout ? Ah oui, son bras avait volé en protégeant Neal. Un sacrifice bien moindre pour sauver la vie de son frère. Pis de toute façon, il allait bien finir par se recoller ? Enfin, si son frère avait pensé à le prendre avec. Pour le moment, elle ne voulait pas l’inquiéter. Ne pas lui dire qu’elle était devenue temporairement aveugle. Il devait être épuisé, son corps remplit de blessure, hors de question de le rendre encore plus mal.
« Neal… ? » fut sa simple question en attendant de voir s’il dormait ou pas. D’une petite voix pour ne pas le réveiller, au cas où.
Pas de réponse. Il devait dormir. Du moins, elle l’espérait pour ne pas se faire griller trop vite. Lâchant doucement la main de son frère, elle se leva de son lit. Enfin, non elle manqua de se casser la gueule par un manque de force et finit rapidement à genou par terre. Tsss, saloperie ! Communiquant avec Raven par la pensée, elle lui demanda de l’aide et le corbeau d’ombre se mit derrière sa maitresse pour l’aider à tenir et surtout la diriger. Où elle se dirigea ? Vers son bras. La vampire ne supportait pas être dans une position aussi faible face à son frère. S’asseyant contre le mur et chopant son bras, Raven alla chercher des bandages de la salle de bain sous ordre d’Ayumi. Arrivant avec, l’oiseau le déroula alors que l’albinos appuyait ledit bras contre le mur. Doucement, le volatile l’aida à l’entourer, mais comment dire… C’était moche, pas soigné. Horrible quoi. Mais elle n’avait pas la force d’aller plus loin, juste rester contre le mur à fixer le vide. La maison sentait clairement le sang, mais ce qui la rassura… C’est que son frère sentait bon. Comme s’il avait réussi à se laver ce qui voulait dire qu’il allait mieux que sa cadette. Cette pensée la fit sourire, tant que Neal allait bien, tout allait bien. Mais de son côté, elle empestait le sang mort, le sang de ces deux connards. Elle ne préféra pas imaginer l’état du lit ou son propre état. Une douche lui ferait du bien, mais elle ne pouvait pas… Pas la force. Sale, toujours sale…
Pour le moment, elle resta là à essayer de retrouver ses forces. Combien de temps cet état allait durer ? Pouvait-elle définitivement devenir aveugle ? Ne plus voir ce sourire taquin sur le visage de Neal ? Ou alors son état de faiblesse était tellement présent qu’elle ne récupérait jamais son bras ? Elle avait peur, très peur. Si elle restait un boulet aussi lourd, son père allait en profiter… jouer de son état pour faire souffrir Karma. C’était hors de question, hors de question… Si elle restait aussi déchet, c’est sans aucune hésitation qu’elle… Se tuerait, pour le bien de son frère. Mais pour le moment, elle avait mal.. Tellement mal… Neal, s’il te plait… Réveille-toi. Elle avait besoin d’entendre ta voix pour ne pas sombrer dans la folie…
C'est la joiiiie, mais mingon en même temps. ;;
Ayumi Crosszeria
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Jeu 19 Oct - 20:04
ft. N'île !
ft. Ayufraise !
「Et si nous nous reposions enfin... ?」
Ce fut calme tout d'un coup... Il s'était abandonné au sommeil, après tout malgré cette douche appréciable il était toujours à bout et il souffrait. Même si la douleur avait finit par l'anesthésier il n'en pouvait plus. Alors au bout d'un court moment il avait finit par s'endormir en tenant sa main dans les siennes. Avant de s'endormir il s'était demander si tu allais, toi, te réveiller même si tes vagues respirations indiquer que tu étais toujours vivante. Il avait aussi faillit céder au doute, étais-ce réel ? Ou étais-ce le contre-coup de son pouvoir ? Qui sait, peut-être que quand il se réveillera, tu ne seras plus là et qu'il retrouvera ton corps là-bas. Peut-être même qu'il est toujours sur le champ de bataille et que ces deux enfoirés sont toujours là... Non, il ne doit pas céder à tous ces doutes, ça le fait encore plus souffrir. Ce serait la pire des choses.
Il essaya alors de se rassurer, il sentait bien ta main dans les siennes, ta très vague chaleur et ta présence, ton odeur – même si elle est recouverte de celle du sang sécher. Vous aviez survécus, tous les deux. Même s'il ne pouvait s'empêcher de grimacer en sachant que par sa faute tu avais perdus un de tes bras. Peu importe si tu pouvais le récupérer, tu as souffert plus que lui, pour le protéger. Et même si tu est saine et sauve, il n'a pas pu te protéger – lui – comme il se l'était promis. Même s'il paraissait dormir calmement, il revivait la scène du combat mainte et mainte fois, mais son corps était tellement épuiser qu'il ne montrer pas les symptômes du cauchemar. Sauf que dans ces rêves, c'était de pire en pire, à chaque fois il était un peu plus faible et inutile et même si les issues variées, elles se soldées toujours par un échec. Comme s'il était voué à revivre encore et encore ces images. Il ne les oublieras jamais...
Mais... Au bout d'un moment, il fut tiré de son sommeil. Il ne sentait plus cette chaleur rassurante dans ses mains et il ouvrit de gros yeux en voyant que le lit était vide. Il resta figé ainsi quelques secondes... Les pensées divergentes dans son esprit. C'était donc une illusion, il avait raison depuis le début, tu n'était plus là, tu n'as jamais étais là ! Ou peut-être n'étais-ce qu'un rêve, un sombre et douleur rêve. Il serra les dents pour que ses yeux ne rougissent pas, il ne devait pas pleurer... Tu étais donc, morte ?... Non. Non ! Il reporta son attention sur le lit, couvert de sang, c'était bien le tiens, il ne devait pas devenir paranoïaque, il ne savait plus où il en était à cause de tous ça. Il avait l'impression de perdre les pédales, mais il n'avait pas le droit. Qui s'occuperait de toi s'il céder à la panique. Tu avais donc pu te lever, c'est que tu n'étais pas si critique qu'il le penser. Il se leva alors et balaya la salle du regard avant de sortir de la chambre, son regard se posa alors directement sur toi. Tu avais récupérer ton bras et avec l'aide de ton corbeau tu y avais mis un bandage, tu aurais dû attendre ou le réveiller !... Il s'approcha alors inquiet mais rassurer à la fois de te voir en vie, doucement, il te pris dans ses bras, tu étais gelée.
-Ayumi... Doucement, tu... Tu n'aurais pas dû te lever tu vas te faire mal... Est-ce que... Est-ce que ça va ?...» Demanda-t-il plus qu'inquiet, après coup il trouva sa question stupide, comment pouvais-tu te sentir bien ? «Je suis là, c'est terminé...»
Il s'était fait un sang d'encre, si tu étais morte, sur ce lit, il n'aurait pas eu la force de continuer sans toi... Il prit doucement ton visage dans ses mains pour te regarder et déposer un doux baiser sur ton front. Il remarqua bien vite ton regard livide. Même si tu étais toujours là, il y avait quelque chose dans ton regard qui ne trompe pas.
-Est-ce que... Qu'est-ce qui est arrivé à tes yeux... C'est peut-être moi qui m'imagine des choses mais, j'ai l'impression que...» Fit-il sans terminé sa phrase. «On est dans un sacré état, hein ?»
Il te serra un peu plus contre lui, il devait peut-être s'imaginer trop de choses. Mais est-ce que tu étais devenus aveugle ? Ou est-ce que tu as seulement le regard perdu et brumeux après avoir frôler la mort ? Il n'en était pas sûr et il souffrirait encore plus de te savoir aveugle... Ou peut-être, que c'est encore ces fichues illusions qui lui jouent des tours... Avec un tel malus il n'arrivait plus à être sûr de rien... Il lâcha d'ailleurs une larme, te voir dans cet état... Il aurait préféré que les rôles soient inversé même si il n'aurait pas aimer non plus te savoir inquiète et triste. Il savait que tu allais lui dire que ça allait et que tu allais lui demander si LUI il va bien, mais bon... Il devait se mettre en tête que tu étais sauve et qu'une fois soignée et reposée tu irais mieux, beaucoup mieux. Il essaya de sourire pour être rassurant.
-Tu m'as fais peur, j'ai bien crus que j'étais en proie à mes propres illusions...» Soupira-t-il. «Ne reste pas assise par terre, viens t'asseoir.»
Il avait beau être encore faible et engourdit, il pris les dernières bribes de force qu'il lui restait pour te porter dans ses bras et te poser doucement mais sûrement sur le canapé et s'y asseoir, posant ta tête sur ses jambes et caressant tes cheveux. Il espérait que tu allais lui répondre, que tu pouvais encore parler après ça... Il veut tant que tu ailles mieux... La maison était d'un calme plat, ce silence en était presque bruyant pour lui, il se demandait comment tu avais fait pour marcher jusqu'ici, tu étais si mal en point, tu étais aussi recouverte de sang et tu tâcher déjà ses vêtements propres mais ça il s'en fichait. Il te lavera quand tu iras mieux. Pour le moment il voulait juste te savoir lucide et mieux. Eridan s'approcha alors de vous, posant sa tête sur le canapé, Neal lui caressa doucement la tête, le renard couiner légèrement, ressentant l’inquiétude et la douleur de son maître et de toi.
-Heh, ça va aller mon vieux, t'inquiète pas...» Assura Neal sans te quitter des yeux.
Ayumi... Tous va s'arranger...
Neal A. Crosszeria
Sin of Pride
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Familier : Un renard au pelage noir et au bout de queue blanche. Il s'appelle Eridan, il est très rusé comme n'importe quel renard ~
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